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*NeVeR NeVeR LaNd*

2 août 2007

Le verdict a sonné...

Nous avons eu nos notes pour ce site et notre prestation oral: 13 chacunes.

Réaction-->Déçu, tant de travail pr 6 malheureux points d'avances =(

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22 février 2007

Conclusion Générale

clo_11Vous avez donc pu découvrir James Matthew Barrie et le monde dans lequel il a vécu. Certes, sa vie n’a pas été des plus gaie mais sans toutes les épreuves qu’il a du surmonter, il n’aurait jamais pu imaginer un pays merveilleux où l’insouciance et la naïveté de l’enfance dominent. En effet, James Matthew Barrie a gardé tout au long de sa vie un comportement enfantin que l’on retrouve chez les victimes du Syndrome de Peter Pan.
Peter Pan est donc un mythe devenu réalité. James Matthew Barrie a inventé un personnage pour les enfants lui ressemblant, ainsi, il a dévoilé son problème psychologique à tous, donnant naissance à un syndrome. La première personne portant les symptômes du Syndrome de Peter Pan est donc l’écrivain de Peter Pan, James Matthew Barrie.

22 février 2007

TEST: Etes-vous atteint du SPP?

peterpan444Ce test est très simple et est bien entendu réservé aux hommes. Lisez chaque description de comportement et notez le degré auquel vous appartenez.

0 signifie que cela ne vous est jamais arrivé.

1 signifie que cela vous est déjà arrivé.

2 signifie que cela vous arrive souvent.

0 1 2 Lorsque vous commettez une erreur vous réagissez de façon excessive, soit en exagérant votre culpabilité, soit en vous cherchant des excuses pour vous absoudre de tout drame.

0 1 2 Vous oubliez les dates importantes comme les anniversaires par exemple.

0 1 2 Lorsque vous êtes en soirée vous ignorez votre compagne mais vous faites tout votre possible pour impressionner les autres et plus particulièrement les femmes.

0 1 2 Vous trouvez quasiment impossible de dire « Excuse-moi ».

0 1 2 Vous vous attendez à faire l’amour avec votre compagne lorsque vous êtes prêt et vous ne tenez pas compte du besoin que votre compagne éprouve de passer par des jeux préliminaires.

0 1 2 Vous rendez souvent service à vos amis mais ne faites pas les petites choses que votre compagne vous demande.

0 1 2 Vous ne manifestez d’intérêts pour votre compagne, ses problèmes et ses sentiments qu’après qu’elle ne se soit plainte de votre indifférence.

0 1 2 Vous n’êtes à l’origine de sorties que si celles-ci vous sont plaisantes.

0 1 2 Vous semblez avoir énormément de mal à exprimer vos sentiments.

0 1 2 Vous brûlez d’être proche de votre père mais toute conversation avec ce dernier se déroule dans une atmosphère tendue et prend un ton cérémonial et superficiel.

0 1 2 Vous n’écoutez pas vraiment les opinions qui diffèrent des vôtres.

0 1 2 Vous êtes sujet à des accès de rage injustifiés pendant lesquels il devient impossible de vous calmer.

0 1 2 Les désirs de votre mère prennent pour vous une telle importance que votre compagne en vient à en vouloir à cette femme d’être si exigeante.

0 1 2 Vous vous estimez sous-employé mais ne faites rien contre, si ce n’est vous plaindre.

0 1 2 Vos rapports avec autrui, et plus particulièrement avec votre fils aîné sont totalement dépourvus de sincérité et de chaleur.

0 1 2 Lorsque vous buvez vous semblez changer de personnalité : nerfs à fleur de peau, vous fanfaronnez ou faites preuve de gaieté exagérée.

0 1 2 Vous ne voulez en aucun cas manquer une occasion de vous amusez avec vos amis et ne voulez pas être négligé.

0 1 2 Vous êtes souvent « macho ».

0 1 2 Vous avez parfois des peurs incompréhensibles et manquez de confiance en vous mais refusez d’en parlez.

0 1 2 Vous accusez votre compagne d’être trop émotive et semblez vous-même au dessus de cela. Lorsque votre compagne se met en colère.

Et maintenant, faites l’addition et servez-vous du guide ci-dessous pour voir à quel degré vous êtes atteint.

0 à 10 : Vous ne souffrez pas du SPP. Vos problèmes sont plutôt isolés et peu graves.disney_fond_ecran_peter07

11 à 25 : Le SPP vous guette réellement. Vous pouvez prendre certaines mesures pour améliorer la situation.

26 à 40 : Vous êtes atteint du syndrome de Peter pan et devriez rapidement consulter un spécialiste.

22 février 2007

Le syndrome de Peter Pan : Un remède?

Le syndrome de Peter Pan n’est pas une maladie mortelle (même si certains de ceux qui en sont atteints se suicident).

La victime du Syndrome de Peter Pan cherche désespérément à sortir de son ornière mais tendez-lui la main et elle ne manquera pas vos points sensibles. Elle pleure pour attirer votre attention, mais accordez-la-lui et elle se moquera de votre sollicitude. Les victimes plus âgées perçoivent l’état dans lequel elles sont mais refusent obstinément de chercher de l’aide ou de profiter de celle-ci lorsqu’elle se présente.

Leur esprit est si insaisissable, que les psychanalistes les suivant, sont souvent tentés de fermer les fenêtres de leur bureau pour les empêcher de s’envoler. S’ils pouvaient se procurer de la poussière magique, ils s’enfuiraient pour le Pays Imaginaire, de leur cru.

Le premier contact des psychanalistes avec les victimes du Syndrome de Peter Pan se situent généralement vers la fin de l’adolescence ou peu de temps après. Le sujet type vit chez ses parents et va à l’école ou travaille à mi-temps avec un succès tout à fait relatif. Il se dit hétérosexuel accompli mais se sent en fait très gauche au milieu des femmes. Ses sorties et son manque de respect préoccupent ses parents qui s’inquiètent de son avenir.

Pour une raison que vous comprendrez plus loin, c’est la mère de la victime qui réussit à la convaincre de chercher de l’aide. La menace est vague, mais ferme : « Tu ferais bien de prendre ta vie en main sinon… » Alors, il va voir un psychanaliste, au moins une fois. Il est hostile mais il le fait.

A peine assis, il commence à se plaindre du chantage de sa mère : «Je n’ai pas besoin d’un psy. Je ne suis pas fou. Mais si je ne viens pas vous voir, elle continuera de m’enquiquiner jusqu’à ce que je le fasse.»

Il est rare que la victime admette qu’elle vit aux crochets de ses parents alors que cela fait longtemps qu’elle devrait gagner sa vie ou être prête à parler de sa solitude et de son irresponsabilité.

Lorsque les psychanalistes s’attardent sur son système de défense, il devient encore plus nerveux. Son hostilité commence à montrer le bout de son nez.

Alors les psychanalistes changent de sujet, ce qui ne leur apporte rien de plus. Quelque sujet qu’ils choisissent, le jeune homme les « contre », utilisant haussement d’épaules, monosyllabes et autres réactions négatives pour calmer leur curiosité. Il imagine qu’en se montrant sec et réservé, il les obligera à cesser de le questionner et pourra dire à maman que, oui, il est bien allé chez le médecin mais que, non, celui-ci n’a rien pu trouvez d'anormal. Le progrès est donc long et fastidieux.

S’ils parviennent à résister à l’aide qui leur est offerte, les sujets, dans leur grande majorité, quittent leur foyer et se marient. Ils se prétendent heureux avec leur femme et leur famille ; ils se racontent qu’ils sont contents de leur emploi; ils nient les preuves douloureuses de la fragilisation de leurs corps ; ils jouissent de nombreuses amitiés durables, disent-ils, mais elles ne sont que superficielles, fugaces.

Plus vous interviendrez tôt dans le développement du trouble, meilleures seront vos chances. Malgré toute leur rage, leur négation et leur procrastination, la vie des victimes du Syndrome de Peter Pan est triste.

S’ils n’abandonnent pas leur Pays Imaginaire, ce pays se transforme en un désert d’absolue désolation. Si on ne les oblige pas à le quitter, ils deviennent des adultes emprisonnés dans un Pays Imaginaire dont il est pratiquement impossible de s’enfuir.

Il ne faut pas les forcer à évoluer ou exercer une quelconque pression. Il faut chercher la peur qui les habite et la leur faire dire.

22 février 2007

Symptômes :

Irresponsabilité : L’irresponsabilité est l’un des symptômes que contracte un homme atteint du Syndrome de michael633Peter Pan. Cette irresponsabilité vient d’un refus de la personne d’entendre certains messages venant de ses parents. En effet, à un certain âge, nos parents ne supportent plus ces bêtises appelées plus familièrement gamineries et nous encouragent à « cesser de nous comporter comme des enfants ». Les personnes atteintes du Syndrome de Petre Pan ne cessent jamais de se comporter comme des enfants. Ainsi, à l’âge de vingt ou vingt-deux ans, ces personnes mangent toujours salement ou ne savent pas faire leur lit. De cela découle une irresponsabilité certaine.

Angoisse : L’angoisse est un symptôme qui naît dans l’esprit de l’enfant pour mieux hanter l’esprit de l’adulte. En effet, l’angoisse permanente que ressent l’homme atteint du Syndrome de Peter Pan vient de son enfance et plus particulièrement des rapports souvent tendus entre ses parents dont il a été la victime. Le fait que l’harmonie ne règne pas entre eux, poussent les parents à libérer deux types de messages : le père libère des messages qui incriminent ou excusent sa femme et la mère des messages qui incriminent ou excusent son mari. Mais ces signaux tournent en permanence autour de l’enfant qui, se sentant au cœur du conflit, se rend coupable des problèmes conjugaux. Une angoisse autour de ses parents naît ainsi dans l’esprit du garçon ce qui complique, lorsqu’il est plus âgé, ses rapports avec les autres. Il a des problèmes avec toute figure autoritaire mâle et, pour lui, aimer une femme c’est en faire un substitut maternel.

L’irresponsabilité et l’angoisse sont à l’origine de la procrastination de l’homme atteint du Syndrome de Peter Pan.

Solitude :

disney_gifs_miniature__27_Apparition de la solitude

La solitude devient un symptôme du Syndrome de Peter Pan lorsque l’enfant ne se sent plus désiré chez lui. Les deux symptômes précédents nous ont permis de voir comment l’enfant, accablé d’irresponsabilité et d’angoisse, peut se sentir seul dans son propre foyer. Papa est distant, maman fait naître en lui culpabilité et colère, lui-même ne pense pas valoir grand-chose : comment alors ne pas ressentir l’impression terrifiante de ne pas avoir sa place au sein de sa propre famille ? Cet isolement se révèle encore pire à supporter lorsque les parents tentent de compenser leur manque d’amour en offrant argent et biens matériels.

L’enfant tente d’échapper à la solitude

L’ « appartenance à un groupe » devient pour l’enfant une marchandise qui peut être troquée ou achetée. Il tente donc de gagner l’admiration d’autrui en assumant des rôles « bidons », de se faire reconnaître, en s’habillant à la mode, voire même, sautant une étape, de s’acheter directement des amis. Les amis deviennent alors infiniment plus importants que la famille, la morale du groupe s’impose aisément face aux valeurs parentales, l’autorité des parents s’efface devant la conformité au groupe et le comportement de l’enfant devient un exemple classique de l’aveugle menant d’autres aveugles.

L’Angoisse joue sur la Solitude

La panique de celui qui souffre du Syndrome de Peter Pan le prive de toute réelle amitié. Il craint tellement d’être rejeté qu’il fait ou dit constamment ce qu’il ne faut pas, et au mauvais moment. Son rire est long et bête. Sa vulgarité, forcée et inepte. Il exagère, en paroles comme en actes, à seule fin d’être approuvé. Mais ses efforts lui retombent sur le nez. Sa panique s’associe à ses piètres aptitudes sociales pour engendrer un rejet et accroissement de la solitude.

Conflit à l’égard du rôle sexuel : Garçons et filles doivent grandir instantanément. La prouesse sexuelle est le moyen d’y parvenir. Vous pouvez sauter directement de vos couches dans le lit d’autrui si vous vous en donnez le mal. Si vous échouez, vous ne ferez pas partie du groupe.

Les filles peuvent aujourd’hui adopter tout trait traditionnellement considéré comme masculin tel que (et il ne s’agit nullement d’une liste exhaustive) dureté, endurance, affirmation de soi, exigence de satisfactions sexuelles et indépendance financière. Lorsqu’elles le font, elles sont politiquement et socialement approuvées. Sinon, ce sont des ratées. Tandis que, pour être acceptés au sein du groupe, les garçons doivent s’en tenir au rôle de macho, ne pas agir en fille.

Narcissisme:

Irréprochabilité

Le sujet n’est jamais responsable. Aussi néfaste qu’ait pu être son comportement, aussi mauvaises ses intentions, il sera toujours en mesure d’accuser quelque chose ou quelqu’un. Admettre l’accusation, c’est admettre qu’il n’est pas parfait.

Insouciance

Parce qu’il n’assume jamais ses responsabilités, celui qui souffre du Syndrome de Peter Pan a le chic pour se retrouver mêlé à des accidents. Et ce qui est encore plus frustrant, c’est qu’il ne tire aucune leçon de ses erreurs. Il récidive. Encore et encore. Parce qu’il n’admet jamais être responsable de quelque faute que se soit, il n’imagine pas un seul instant pouvoir faire quoi que se soit pour être moins négligent.

Promiscuité sexuelle

Rien ne nourrit autant celui qui souffre du Syndrome de Peter Pan que les soupirs de contentement des filles qu’il conquiert physiquement. Plus il peut ajouter de filles à son palmarès, plus il devient parfait. Comme dans ses rapports avec autrui, c’est lorsque la jeune femme reste distante qu’il se sent le plus à l’aise. Il n’est en fait pas déçu si elle feint l’excitation et la satisfaction car, en réalité, son attitude d’exploiteur l’empêchedisney_gifs_miniature__18_ généralement d’entendre la simulation.

Machisme:

Machisme à l’égard de sa compagne

Le sujet atteint du Syndrome de Peter Pan est passé maître dans l’art de la duperie. Il va jusqu’à dire qu’il croit à la possibilité d’une relation égalitaire entre hommes et femmes. Pire encore, au moment où il déclare cela, il est fort possible qu’il soit sincère.

Aux premiers temps de sa relation avec une femme, il peut essayer de vivre cette égalité en faisant la cuisine pour elle, en l’aidant à faire le ménage et en faisant les courses pour elle. Tout à son nouvel amour, la nouvelle compagne interprète à tort ces actes de gentillesse comme des preuves d’attitude non sexiste. Mais attendez qu’elle ait un problème ou qu’elle se trouve perturbé sur le plan affectif. Mise à l’épreuve, la victime de ce machisme associé au SPP dévoilera alors son véritable jeu. En effet, il fait preuve de réactions imprévisibles, voire idiotes. Il s’énerve du « sentimentalisme » de sa compagne et, rejetant les soucis de sa compagne comme « stupides », exige qu’elle cesse immédiatement.

Le machisme est un ingrédient clef de la maturité de celui qui souffre du Syndrome de Peter Pan

Il lui permet de combler le vide qui le sépare de son père. Suivant les traces de ce dernier, il pense que celui-ci va maintenant l’aimer. Il se considère comme un homme, un vrai, et croit que papa finira par être fier de lui.

Il exprime sa culpabilité et sa colère envers sa mère et, de ce fait, l’en débarrasse en rejetant les doléances de maman comme tendance, malheureuse certes, mais naturelle, propre aux femmes.

Le machisme répond à ses doutes irritants sur sa sexualité. Son incompétence sexuelle est en fait due à la fille, c’est elle qui a des problèmes, pas lui. Les femmes ne font donc que profiter de sa générosité et de sa gentillesse, conclue-t-il. Ce qui, en retour, accroît son insensibilité.

Le machisme scelle ses relations avec les autres hommes tout en définissant sa masculinité et lui offre l’occasion de trouver un emploi stable dans un « monde d’hommes » où ses problèmes avec les femmes sont partagés par son patron comme par ses collègues.

Enfin, le machisme est le moyen dont il dispose pour se prétendre adulte.

La crise: Vers l’âge de vingt-cinq ans, l’homme atteint du Syndrome de Peter Pan entre dans une phase particulière disney_gifs_miniature__28_appelée la crise. Il sent en lui l’existence d’un problème qu’il lui faut régler et, c’est à ce moment qu’avec une aide amicale ou professionnelle, il peut régler définitivement son problème et grandir enfin. S’il ne trouve personne pour lui venir en aide à ce moment précis de sa vie, l’homme « malade » peut sombrer rapidement dans la dépression voir même devenir suicidaire.

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22 février 2007

Profil psychologique de la victime :


Sept traits psychologiques caractérisent l'homme atteint du Syndrome de Peter Pan. Présents à chaque stade de développement, la victime a tendance à dissimuler ces traits derrière un masque de maturité.

Paralysiedisney_gifs_miniature__20_ émotionnelle : La victime bloque ses émotions, ne les exprime pas telles qu’elle les ressent : la colère ressort souvent sous forme de rage, la joie, sous celle de l’hystérie, et la déception sous celle de l’apitoiement sur soi-même. La tristesse peut se manifester sous forme d'une gaîté forcée, de blagues infantiles ou de rires nerveux. Bien qu’ayant été des enfants extrêmement sensibles, ces hommes semblent souvent tellement préoccupés par eux-mêmes qu’ils en deviennent cruels. Ils semblent refuser de partager leurs sentiments. En réalité, ils ont perdu tout contact avec leurs émotions et ne savent tout simplement pas ce qu’ils ressentent.

Procrastination : C’est la tendance qu'a la victime à toujours tout remettre au lendemain. Elle ne fait ainsi ce qu'elle a à faire que lorsqu'elle y est forcée : « Je ne sais pas » et « cela m’est égal » deviennent un système de défense contre toutes critiques. La victime la plus âgée, quant à elle, se sentant coupable, compense sa « jeunesse perdue » en devenant hyperactive. Elle ne sait tout simplement pas comment se défendre.

Impuissance sociale : Quoi qu’elles fassent, les victimes du Syndrome de Peter Pan n’arrivent pas à se faire de vrais amis. Se chercher des amis et se montrer amical devient plus important que de manifester son amour et son intérêt pour sa famille. Elle se sent terriblement isolée et panique rien qu’à l’idée de se retrouver seule. Elle ira même parfois jusqu’à « s’acheter » des amis. Tout au long de sa vie, la victime a du mal à être satisfaite d’elle-même. Une fausse fierté l’empêche constamment d’accepter ses propres limites.

Pensée magique : « Si je n’y pense pas, ça partira. » « Si je pense qu’il en sera autrement, il en sera autrement. » Ces yper_peter_pan28deux citations sont caractéristiques de la « pensée magique » des victimes qui leur permettent de ne pas être honnêtement leurs fautes et fait qu’il leur est impossible de dire : « Je suis navré. ».

Dans la pièce de théâtre de James Barrie, on retrouve ce symptôme, il est incarné par Peter Pan lui-même : il lui est impossible de s’excuser, il se montre prétentieux:

Peter Pan: Regarde, Wendy, regarde. Oh, que je suis futé !

Wendy : Quel prétentieux […]

Peter Pan : Ne t’en vas pas, Wendy. Je ne peux m’empêcher de me vanter quand je suis content de moi. Wendy, une seule fille vaut bien plus que vingt garçons. » : acte I, page 72,

Les victimes du SPP savent très bien accuser autrui de leurs défauts. Cela les poussent souvent à abuser de drogues car elles croient pour faire disparaître leurs problèmes en « planant ».

Problèmes avec la mère : La colère et la culpabilité engendrent, envers maman, une ambivalence irrésistible. La victime désire se libérer de l’influence maternelle mais se sent coupable chaque fois qu’elle tente de le faire. Dès qu’elle sdisney_gifs_miniature__19_e trouve en sa présence, l’atmosphère devient tendue, ponctuée de moments de sarcasmes compensés par des instants de gentillesse. Les plus jeunes victimes font appel à la pitié de leur mère, pour obtenir ce qu’elles désirent, surtout de l’argent.. Elles s’emportent violemment en cours de discussions pour ensuite s’excuser avec une insistance un peu stupide. Les victimes plus âgées ressentent moins cette ambivalence mais n’échappent pas à la culpabilité car elle savent combien elles ont fait souffrir leur mère.

Problème avec le père : La victime a l’impression de s’être aliéné son père. Elle brûle de désir d’être proche de lui mais a décidé qu’elle ne pourra jamais recueillir l’amour et l’approbation paternels. Une large part des difficultés rencontrées par la victime face aux figures autoritaires provient de ses problèmes avec son père.

Problèmes sexuels : Peu de temps après la puberté, celui qui souffre du Syndrome de Peter Pan se met à rechercher désespérément une petite amie, mais son immaturité et son infantilisme ont généralement pour effet d’éloigner les jeunes filles. Sa peur d’être rejeté l’oblige à dissimuler sa sensibilité derrière une attitude de « macho » cruel et sans cœur. Dans la plupart des cas, le sujet reste puceau vers vingt, vingt-deux ans, ce qui l’embarrasse et le pousse à mentir, de se venter de la façon dont il s’est imposé, ou prévoit de s’imposer auprès des filles. Une fois franchie le cap de la virginité, le sujet pèche parfois par excès inverse, couchant avec toute fille qui veut bien de lui, uniquement pour se prouver qu’il n’est pas impuissant.

22 février 2007

Profil social de la victime

hommefemmeSexe : Masculin

Age: Douze à cinquante ans

Chronologie des symptômes:

-De douze à dix-sept ans, les quatre symptômes fondamentaux sont l’irresponsabilité, l’angoisse ; la solitude ainsi que les conflits à l’égard du rôle sexuel

-De vingt-trois à vingt-cinq ans, c’est la période de crise aigue au cours de laquelle la victime peut chercher de l’aide et se plaindre d’une vague insatisfaction de sa vie dans son ensemble.

-De vingt-six à trente ans, la victime s’installe dans la phase chronique, jouant le rôle de l’adulte « mûr ».

-De trente et un ans à quarante-cinq ans, la victime est mariée, a des enfants, un emploi stable mais souffre d’un désespoir qui rend sa vie monotone et fade.

-A partir de quarante-cinq, la dépression et l’agitation augmentent à l’approche de l’andropause. La victime peut se révolter contre un style de vie non désiré et vide, et tenter de retrouver sa jeunesse.

Niveau socio-économique : C’est une classe moyenne, voire supérieure.

Apparence physique : la victime est perçue comme bien de sa personne et aimable par ceux qui ne la connaissent pas bien, la victime sourit de façon avenante.

200454343_001Statut financier: Les plus jeunes victimes sont rarement indépendantes. A vingt, vingt-cinq ans, elles vivent encore dans leur famille ou au jour le jour, soutirant de l’argent à leurs parents ou autres adultes. Les victimes plus âgées, mêmes lorsqu’elles sont financièrement à l’aise, ne se considèrent pas toujours comme en sécurité.

Statut marital : Les plus jeunes victimes (moins de vingt-cinq ans) sont généralement célibataires. Ces hommes sortent avec des femmes plus jeunes qu’eux ou dont les actes suggèrent un manque de maturité. Mariées, ces femmes se voient souvent contraintes de maintenir la victime (qui préfère généralement ses copains à sa famille) dans le droit chemin.

Education : Les plus jeunes victimes flirtent avec l’enseignement universitaire, hésitent quant aux études à entreprendre et les terminent rarement dans le temps alloué. Adultes, elles atteignent un certain degré d’éducation mais ne se sentent pas satisfaites, elles sont perçues généralement comme des individus n’ayant pas été au bout de leurs capacités.

Emploi : Celui-ci est en dent de scie : les plus jeunes victimes ne travaillent que lorsqu’elles y sont obligées, veulent réussir mais non travailler, se sentent souvent humiliées par des emplois qu’elles jugent « inférieurs » et rencontrent bien des problèmes d’emploi car elles remettent sans cesse les choses au lendemain. Les victimes plus âgées pêchent par excès inverse : tentant de prouver leur valeur, elles se transforment en « fanatiques du boulot», exigent trop d’elles mêmes, de leur collègues et de leur patrons. Elles sont obsédées par l’idée qu’elles n’ont pas trouvé l’emploi qui leur conviedisney_fond_ecran_peter08nt.

Famille : La victime est souvent l’aîné d’une famille traditionnelle. Ses parents vivent toujours ensembles et sont financièrement à l’aise. Le père est généralement un « col blanc », et la mère considère son foyer et l’éducation des enfants comme ses tâches premières. .

Intérêts : Le principal intérêt, aux yeux des jeunes victimes, est la « boom ». Les victimes plus âgées font tout pour s’amuser, aux cours des soirées et tendent à trop exiger d’elles-mêmes dans les sports d’équipes.

22 février 2007

Conclusion de la Première Partie

Finalement, l'oeuvre de Walt Disney n'est pas très differente de celle de James Matthew Barrie.
Walt Disney a simplifié le début de l'oeuvre de Barrie car dans la pièce de théâtre, les enfants ne connaissent pas l'existence de Peter Pan avant de le rencontrer alors que dans le dessin animé, ils connaissent l'existence de Peter Pan ainsi que des Garçons Perdus et du Capitaine Crochet.
De plus, Walt Disney a francisé les prénoms donnés à deux des enfants des Darling : John de la pièce de Barrie est devenu Jean et Michaël est devenu Michel.
Pour finir, le passage dans lequel  les Garçons Perdus et Michaël et John chantent "A la file indienne" ne figure pas dans la pièce de théâtre ainsi que toutes les autres chansons du dessin animé.
Walt Disney a donc su s'approprier la pièce de James Matthew Barrie tout en y rajoutant des touches personnelles.

08_Just_When_I_Brought_You_a_Mother_Banished

12_Plotting_a_Pixie_s_Plight

17_Good_Bye_Peter_Shanghaied

22 février 2007

L'oeuvre de Walt Disney

D'où vient la Fée Clochette ?

Lors du montage de Peter Pan, des modèles vivants ont été utilisés pour représenter les personnages. Les dessinateurs repéraient ainsi les mimiques des modèles pour mieux les reproduire sur les personnages. Ainsi c’est Margaret Kerry qui a servi de modèle aux dessinateurs pour représenter la Fée Clochette.

margaret_kerry_exemple
      fl_che
tinkf_e_clochette_exemple


22 février 2007

L'oeuvre de Walt Disney

La réalisation du film :

C’est à l’age de 12 ans que le petit Walt Disney découvre pour la première fois l’existence du chef d’œuvre de James Matthew Barrie en assistant à une représentation de la pièce de théâtre. Par la suite, alors âgé de 23 ans, il découvre le premier film évoquant l’histoire de Peter Pan : un film muet avec une femme dans le rôle de Peter Pan.
A la fin des années 1930, Walt Disney commence à travailler sur une version en dessin animé de Peter Pan
mais il n’obtiendra les droits d’adaptation qu’en 1939, soit deux ans après la mort du dramaturge écossais.
Les illustrations en aquarelle du célèbre artiste David Hall faisaient parti du travail initial de Walt Disney. Elles lui sont cependant apparues trop sombre par la suite.
A partir de 1941 et, malgré le fait que la structure de base de l’histoire soit achevée, la réalisation de Peter Pan est suspendue à cause de l’entrée en guerre des Etats-Unis, les studios préférant se concentrer sur les courts métrages et les œuvres en post-production comme Dumbo ou Bambi.
Dès 1946, l’exploitation des longs métrages reprend. Mary Blair, nouvelle graphiste chez Disney, est rattachée au projet Peter Pan. Les esquisses qu’elle livre sont plus colorées et plus lumineuses que celles de David Hall, donnant ainsi un nouveau style aux planches restées en suspend.
A partir de 1951, Peter Pan rentre en phase de post-production. 
Le film sort sur les écrans américains le 3 février 1953.
Jean Cocteau, président du jury du Festival de Cannes en 1953, tombe sous le charme de cette féerie colorée et poétique. Peter Pan est un succès immédiat et fait l’unanimité : c’est le septième long-métrage de Walt Disney.

La difficulté d’un film comme Peter Pan résidait dans le fait que son histoire soit un classique pour le public anglo-saxon en particuliers.

L’échec d’Alice au pays des merveilles, doté du même réalisateur, du même chef décorateur et du même animateur pour les personnages secondaires à caractère comique que Peter Pan, montrait qu’il fallait à la fois respecter l’œuvre originale tout en sachant se l’approprier pour y développer sa propre identité.

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