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*NeVeR NeVeR LaNd*
22 février 2007

Symptômes :

Irresponsabilité : L’irresponsabilité est l’un des symptômes que contracte un homme atteint du Syndrome de michael633Peter Pan. Cette irresponsabilité vient d’un refus de la personne d’entendre certains messages venant de ses parents. En effet, à un certain âge, nos parents ne supportent plus ces bêtises appelées plus familièrement gamineries et nous encouragent à « cesser de nous comporter comme des enfants ». Les personnes atteintes du Syndrome de Petre Pan ne cessent jamais de se comporter comme des enfants. Ainsi, à l’âge de vingt ou vingt-deux ans, ces personnes mangent toujours salement ou ne savent pas faire leur lit. De cela découle une irresponsabilité certaine.

Angoisse : L’angoisse est un symptôme qui naît dans l’esprit de l’enfant pour mieux hanter l’esprit de l’adulte. En effet, l’angoisse permanente que ressent l’homme atteint du Syndrome de Peter Pan vient de son enfance et plus particulièrement des rapports souvent tendus entre ses parents dont il a été la victime. Le fait que l’harmonie ne règne pas entre eux, poussent les parents à libérer deux types de messages : le père libère des messages qui incriminent ou excusent sa femme et la mère des messages qui incriminent ou excusent son mari. Mais ces signaux tournent en permanence autour de l’enfant qui, se sentant au cœur du conflit, se rend coupable des problèmes conjugaux. Une angoisse autour de ses parents naît ainsi dans l’esprit du garçon ce qui complique, lorsqu’il est plus âgé, ses rapports avec les autres. Il a des problèmes avec toute figure autoritaire mâle et, pour lui, aimer une femme c’est en faire un substitut maternel.

L’irresponsabilité et l’angoisse sont à l’origine de la procrastination de l’homme atteint du Syndrome de Peter Pan.

Solitude :

disney_gifs_miniature__27_Apparition de la solitude

La solitude devient un symptôme du Syndrome de Peter Pan lorsque l’enfant ne se sent plus désiré chez lui. Les deux symptômes précédents nous ont permis de voir comment l’enfant, accablé d’irresponsabilité et d’angoisse, peut se sentir seul dans son propre foyer. Papa est distant, maman fait naître en lui culpabilité et colère, lui-même ne pense pas valoir grand-chose : comment alors ne pas ressentir l’impression terrifiante de ne pas avoir sa place au sein de sa propre famille ? Cet isolement se révèle encore pire à supporter lorsque les parents tentent de compenser leur manque d’amour en offrant argent et biens matériels.

L’enfant tente d’échapper à la solitude

L’ « appartenance à un groupe » devient pour l’enfant une marchandise qui peut être troquée ou achetée. Il tente donc de gagner l’admiration d’autrui en assumant des rôles « bidons », de se faire reconnaître, en s’habillant à la mode, voire même, sautant une étape, de s’acheter directement des amis. Les amis deviennent alors infiniment plus importants que la famille, la morale du groupe s’impose aisément face aux valeurs parentales, l’autorité des parents s’efface devant la conformité au groupe et le comportement de l’enfant devient un exemple classique de l’aveugle menant d’autres aveugles.

L’Angoisse joue sur la Solitude

La panique de celui qui souffre du Syndrome de Peter Pan le prive de toute réelle amitié. Il craint tellement d’être rejeté qu’il fait ou dit constamment ce qu’il ne faut pas, et au mauvais moment. Son rire est long et bête. Sa vulgarité, forcée et inepte. Il exagère, en paroles comme en actes, à seule fin d’être approuvé. Mais ses efforts lui retombent sur le nez. Sa panique s’associe à ses piètres aptitudes sociales pour engendrer un rejet et accroissement de la solitude.

Conflit à l’égard du rôle sexuel : Garçons et filles doivent grandir instantanément. La prouesse sexuelle est le moyen d’y parvenir. Vous pouvez sauter directement de vos couches dans le lit d’autrui si vous vous en donnez le mal. Si vous échouez, vous ne ferez pas partie du groupe.

Les filles peuvent aujourd’hui adopter tout trait traditionnellement considéré comme masculin tel que (et il ne s’agit nullement d’une liste exhaustive) dureté, endurance, affirmation de soi, exigence de satisfactions sexuelles et indépendance financière. Lorsqu’elles le font, elles sont politiquement et socialement approuvées. Sinon, ce sont des ratées. Tandis que, pour être acceptés au sein du groupe, les garçons doivent s’en tenir au rôle de macho, ne pas agir en fille.

Narcissisme:

Irréprochabilité

Le sujet n’est jamais responsable. Aussi néfaste qu’ait pu être son comportement, aussi mauvaises ses intentions, il sera toujours en mesure d’accuser quelque chose ou quelqu’un. Admettre l’accusation, c’est admettre qu’il n’est pas parfait.

Insouciance

Parce qu’il n’assume jamais ses responsabilités, celui qui souffre du Syndrome de Peter Pan a le chic pour se retrouver mêlé à des accidents. Et ce qui est encore plus frustrant, c’est qu’il ne tire aucune leçon de ses erreurs. Il récidive. Encore et encore. Parce qu’il n’admet jamais être responsable de quelque faute que se soit, il n’imagine pas un seul instant pouvoir faire quoi que se soit pour être moins négligent.

Promiscuité sexuelle

Rien ne nourrit autant celui qui souffre du Syndrome de Peter Pan que les soupirs de contentement des filles qu’il conquiert physiquement. Plus il peut ajouter de filles à son palmarès, plus il devient parfait. Comme dans ses rapports avec autrui, c’est lorsque la jeune femme reste distante qu’il se sent le plus à l’aise. Il n’est en fait pas déçu si elle feint l’excitation et la satisfaction car, en réalité, son attitude d’exploiteur l’empêchedisney_gifs_miniature__18_ généralement d’entendre la simulation.

Machisme:

Machisme à l’égard de sa compagne

Le sujet atteint du Syndrome de Peter Pan est passé maître dans l’art de la duperie. Il va jusqu’à dire qu’il croit à la possibilité d’une relation égalitaire entre hommes et femmes. Pire encore, au moment où il déclare cela, il est fort possible qu’il soit sincère.

Aux premiers temps de sa relation avec une femme, il peut essayer de vivre cette égalité en faisant la cuisine pour elle, en l’aidant à faire le ménage et en faisant les courses pour elle. Tout à son nouvel amour, la nouvelle compagne interprète à tort ces actes de gentillesse comme des preuves d’attitude non sexiste. Mais attendez qu’elle ait un problème ou qu’elle se trouve perturbé sur le plan affectif. Mise à l’épreuve, la victime de ce machisme associé au SPP dévoilera alors son véritable jeu. En effet, il fait preuve de réactions imprévisibles, voire idiotes. Il s’énerve du « sentimentalisme » de sa compagne et, rejetant les soucis de sa compagne comme « stupides », exige qu’elle cesse immédiatement.

Le machisme est un ingrédient clef de la maturité de celui qui souffre du Syndrome de Peter Pan

Il lui permet de combler le vide qui le sépare de son père. Suivant les traces de ce dernier, il pense que celui-ci va maintenant l’aimer. Il se considère comme un homme, un vrai, et croit que papa finira par être fier de lui.

Il exprime sa culpabilité et sa colère envers sa mère et, de ce fait, l’en débarrasse en rejetant les doléances de maman comme tendance, malheureuse certes, mais naturelle, propre aux femmes.

Le machisme répond à ses doutes irritants sur sa sexualité. Son incompétence sexuelle est en fait due à la fille, c’est elle qui a des problèmes, pas lui. Les femmes ne font donc que profiter de sa générosité et de sa gentillesse, conclue-t-il. Ce qui, en retour, accroît son insensibilité.

Le machisme scelle ses relations avec les autres hommes tout en définissant sa masculinité et lui offre l’occasion de trouver un emploi stable dans un « monde d’hommes » où ses problèmes avec les femmes sont partagés par son patron comme par ses collègues.

Enfin, le machisme est le moyen dont il dispose pour se prétendre adulte.

La crise: Vers l’âge de vingt-cinq ans, l’homme atteint du Syndrome de Peter Pan entre dans une phase particulière disney_gifs_miniature__28_appelée la crise. Il sent en lui l’existence d’un problème qu’il lui faut régler et, c’est à ce moment qu’avec une aide amicale ou professionnelle, il peut régler définitivement son problème et grandir enfin. S’il ne trouve personne pour lui venir en aide à ce moment précis de sa vie, l’homme « malade » peut sombrer rapidement dans la dépression voir même devenir suicidaire.

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